Disney+ : la plateforme pourrait suivre Netflix et arrêter le partage de comptes
Publié le Par Romain Cheyron
Est-ce la fin du partage de comptes sur Disney+ ? À partir du 1er novembre, la plateforme va interdire la pratique au Canada et d’autres pays pourraient rapidement suivre. On vous explique tout.
Si vous partagez votre compte Disney+ avec votre famille et/ou des amis, cela pourrait rapidement s’arrêter. En effet, la plateforme a notifié ses abonnés canadiens qu’il ne sera plus possible à partir du 1er novembre prochain de prêter son compte à d’autres personnes.
Disney+ a ainsi envoyé un message aux personnes payant un abonnement sur sa plateforme : « Sauf autorisation contraire de votre niveau de service, vous ne pouvez pas partager votre abonnement en dehors de votre foyer. Nous pouvons limiter ou résilier l’accès au service et/ou prendre toute autre mesure autorisée par cet accord. »
Disney accélère sa recherche de profits
Cette nouvelle mesure n’est pas vraiment une surprise, lors d’une conférence le 9 août dernier pour présenter les résultats trimestriels, le président de Disney, Bob Iger, avait annoncé : « Nous étudions activement les moyens d’aborder la question du partage des comptes et les meilleures options permettant aux abonnés payants de partager leurs comptes avec leurs amis et leur famille. Plus tard dans l’année, nous commencerons à mettre à jour nos contrats d’abonnement avec des conditions supplémentaires sur nos politiques de partage et nous déploierons des tactiques pour stimuler la monétisation au cours de l’année 2024.«
En attendant que le partage de compte soit également arrêté aux Etats-Unis et dans le reste du monde, Disney+ va mettre en place, toujours le 1er novembre, son abonnement avec publicité au Canada, au Royaume-Uni, Allemagne, Suisse, Italie, Espagne, Norvège, Suède, Danemark, mais aussi en France. Le prix de cette nouvelle offre sera de 5,99 euros.
La plateforme explique que les abonnés conserveront leur abonnement actuel, qui sera renommé « Disney+ Premium », mais auront aussi la possibilité de passer à l’abonnement standard avec publicité.
Romain Cheyron
Journaliste
