How to Get Away With Murder : 3 questions à Pete Nowalk, le showrunner

How to Get Away With Murder : 3 questions à Pete Nowalk, le showrunner

C'est directement dans les studios d'ABC, à Los Angeles, que la rédaction de Serieously a rencontré Pete Nowalk, showrunner de How To Get Away With Murder. L'occasion de parler twists, Annalise Keating et Shondaland.

Ça fait maintenant 4 ans que How To Get Away With Murder nous offre des twists toujours plus dingues, épisode après épisode… est-ce une pression de devoir trouver un moyen de surprendre le spectateur ?

P.N : Je dois avouer que c’est vraiment très dur ! C’est un peu notre plus gros challenge depuis le début, depuis la saison 1 avec les premiers mystères. Mais les personnages me portent vraiment, j’ai moi même envie de plus les découvrir, que ce soit les principaux comme les secondaires. On sait beaucoup de choses sur Annalise et pourtant, elle continue de nous surprendre, moi inclus. Je vraiment fier de voir où nous avons commencé et de voir qu’à la fin de la saison 4 on arrive encore à être frais, originaux. Parfois on découvre ou on pense à des intrigues et on se dit « Oh mon Dieu, on aurait pu le faire plus tôt en fait !« . J’espère qu’on aura l’occasion de le faire dans la saison 5 je suis très excité par les intrigues à venir même si je vais surement changer d’avis d’ici là (rires).

… Et vous avez déjà imaginé la fin de la série ?

Oui, je sais comment je veux que la série se termine, j’ai déjà quelques intrigues en tête pour que tout se rejoigne.

Shonda Rhimes a récemment dit qu’elle en avait marre qu’Olivia Pope soit présentée comme « une femme forte » et pas seulement « une femme » dans les médias. Avez-vous le même ressenti avec Annalise Keating ?

Je comprends complètement ce que Shonda a voulu dire. Quand on développe un personnage, quand on en écrit un, on ne se dit jamais « c’est une femme forte » ou encore « c’est une femme faible ». Et ça marche pour tout le monde, couleurs de peau, sexualité… on veut juste présenter un personnage, avec ses forces et ses faiblesses. Un être humain. J’ai beaucoup entendu ça sur Annalise ou même Michaela pour la série. Ce n’est pas comme ça que je le vois. Elles ne sont des « femmes fortes ». Elles sont des « personnages forts » et c’est très libérateur de se dire ça.

Est-ce qu’il y a une backstory que vous aimeriez plus développer ?

Si jamais la série peut continuer suffisamment, ce que j’espère, j’aimerais vraiment beaucoup me concentrer sur l’histoire de Bonnie. C’est un de mes personnages préférés dans la série, elle est tellement complexe, tellement forte, elle arrive toujours à nous surprendre, on l’a notamment vu dans la saison 4. Je l’adore. J’aimerais aussi développer l’histoire de Laurel, sa famille et son passé ouvrent la porte à beaucoup de choses, ça peut être très intéressant de mieux construire ce personnage.

Propos recueillis par Aurélia Baranes à Los Angeles

Aurelia Baranes

Aurelia Baranes

Co-fondatrice - Directrice de Publication

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