La Petite Maison dans la Prairie : ces scènes pour lesquelles Michael Landon utilisait une doublure
Publié le Par Alexia Malige
Souvent vu dans une position de cavalier dans La Petite Maison dans la Prairie, Michael Landon ne réalisait pas les cascades à cheval lui-même. Pour la plupart de ces scènes-là, l’interprète de Charles Ingalls faisait appel à une doublure.
Emblématique série télévisée des années 70 et 80, La Petite Maison dans la Prairie suivait les aventures quotidiennes des Ingalls, des fermiers fraîchement installés dans le Minnesota dans le courant du XIXe siècle. Père de famille travailleur et généreux, Charles Ingalls était alors souvent amené à se déplacer à cheval dans la petite bourgade de Walnut Grove, entre les champs, la ferme et la ville. Des sorties à dos d’équidés pour lesquelles son interprète Michael Landon se faisait régulièrement doubler, pour des raisons pratiques ou tout simplement de sécurité.
« Un beau remplaçant » pour les scènes dangereuses
Si Michael Landon savait bel et bien monter à cheval, l’acteur ne tournait pas toutes les scènes de la série lui-même. Au cours d’une interview accordée à Betty White en 1971, le comédien et créateur de La Petite Maison dans la Prairie avait ainsi expliqué qu’il ne pratiquait pas l’équitation en tant que loisir et qu’il montait uniquement à cheval pour les besoins du programme. Toutefois, pour les scènes qu’il devait réaliser et qui ne nécessitaient pas de gros plans, ainsi que pour les scènes potentiellement dangereuses, le comédien laissait sa place à un cavalier professionnel. Un cascadeur nommé Hal Burton que Karen Grassle qualifie de « beau remplaçant » dans son livre Bright Lights.
L’actrice se rappelle d’ailleurs avoir vu le fameux Hal travailler en duo avec la cascadeuse Jeannie Epper sur une scène particulièrement compliquée, où tous les deux devaient monter dans un chariot tiré par des chevaux dans les rochers. Un moment stressant pour l’équipe, qui a permis aux acteurs de véritablement prendre conscience des risques pris par les doublures pour eux.
Alexia Malige
Journaliste