Le personnage d'OSS 117 a-t-il réellement existé ?

Le personnage d’OSS 117 a-t-il réellement existé ?

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OSS 117 a su se hisser dans le cinéma français comme étant une comédie culte. On y retrouve Jean Dujardin en Hubert Bonisseur de la Bath, dans des aventures plus folles les unes que les autres. Mais alors, cet agent a-t-il réellement existé ou cela relève-t-il simplement de l’imagination débordante des créateurs de la saga ? On vous dit tout ! 

Série de romans écrits à l’origine par Jean Bruce, OSS 117 est mis en scène pour la première fois sur grand écran dans les années 1950 avec l’acteur Ivan Desny dans la peau de l’agent secret. Dans cette adaptation, le comédien campe un personnage sérieux, intelligent et assidu, dans la lignée des descriptions qu’on retrouve dans les livres.

Toutefois, si aujourd’hui l’image que nous avons d’OSS 117 est davantage plus excentrique, cela est dû à Michel Hazanavicius. En 2006, la saga s’est vu offrir un vent d’air frais. Dans cette nouvelle trilogie portée par Jean Dujardin, le réalisateur décide de s’éloigner du ton sérieux des précédents films en proposant de rendre le récit comique. Ainsi, il écrit un scénario qui tourne en dérision le personnage principal et change radicalement de ton. Hazanavicius ne le cache pas, sa version se moque ouvertement du caractère trop prétentieux, narcissique et du franc-parler de l’espion. Seulement, saviez-vous que le James Bond français avait réellement existé ?

William Leonard Langer, la légende derrière OSS 117

oss 117 le caire nid d'espions
© Sony Pictures

C’est durant la Seconde Guerre mondiale que Jean Bruce, soldat et pilote dans l’aviation civile, qui deviendra par la suite l’auteur des romans OSS 117, fait la rencontre d’un agent mystérieux. Agé alors de 23 ans à ce moment-là, le jeune combattant décide de rejoindre la Résistance. En septembre 1944, lors de la libération de Lyon, il se rend dans cette ville et sur son chemin, il croise un Américain portant le nom de William Leonard Langer.

En discutant rapidement avec cet homme, il découvre qu’il s’agit en réalité d’un agent et chef adjoint de l’OSS (Office of Strategic Services), portant la matricule 117. Cette rencontre fortuite marquera à jamais Bruce puisqu’il s’inspirera de Langer pour écrire OSS 117 en 1949.

Drifa Maza

Journaliste

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