Mon Terrier : 3 bonnes raisons de découvrir le nouveau court-métrage Pixar

Mon Terrier : 3 bonnes raisons de découvrir le nouveau court-métrage Pixar

Traditionnellement, les films d’animation Pixar sont presque toujours précédés d’un délicieux court-métrage. Soul ne déroge pas à la règle et devait être accompagné de Mon Terrier pour sa sortie en salles. En raison de la crise sanitaire, les deux œuvres seront finalement proposées directement sur Disney+ le 25 décembre. Voici 3 raisons de regarder les aventures de la petite lapine, avant de se plonger dans les méandres de l’âme humaine avec le film de Pete Docter.

Réalisé par Madeline Sharafian, Mon Terrier (Burrow en VO) suit le parcours d’une lapine désireuse de s’aménager le joli terrier de ses rêves. Seulement, elle ne sait pas vraiment comment s’y prendre et va faire son trou dans le plus grand des hasards. Plutôt que de demander conseil à ses voisins, elle va creuser de plus en plus profond en s’enterrant avec tous ses problèmes, jusqu’à véritablement toucher le fond. Elle va alors découvrir qu’il n’y a pas de honte à avoir besoin d’assistance et que l’entraide est la meilleure des fiertés. Un belle petite aventure de 7 minutes, qu’il ne faut surtout pas manquer avant de voir Soul. Serieously vous donne alors 3 bonnes raisons de regarder cet adorable court-métrage Pixar.

Pour sa délicate 2D

Mon Terrier Pixar
© Pixar

Si le studio à la lampe est principalement réputé pour sa 3D, Mon Terrier fait exception et propose ici une douce animation 2D. Créé dans le cadre du programme SparkShots, une branche indépendante et plus expérimentale de Pixar, le court-métrage de Madeline Sharafian s’inscrit dans une volonté d’un retour aux sources. La jeune femme de 27 ans, qui a récemment travaillé sur Coco et En avant, souhaitait ainsi se familiariser avec ce procédé différent et a donc choisi de réaliser son film en TVPaint. Une technique qui lui a alors permis d’insérer tous les détails qu’elle désirait et qui offre une dimension plus chaleureuse à son œuvre.

Ce challenge a été véritablement inspirant pour toute l’équipe et principalement les animateurs qui n’avaient jamais travaillé de cette façon. « Certains se disaient : ‘Oulala, je n’ai jamais fait de 2D auparavant’, mais ils ont fini par réaliser les plans les plus extraordinaires qui soient », a expliqué la cinéaste avec enthousiasme lors de la présentation du film. « Nous ne cherchions pas ici une perfection terrifiante, mais plutôt le plaisir de concevoir quelque chose ensemble ». Les dessins, principalement inspirés des univers de Beatrix Potter et Jill Barklem, sont alors plus « intuitifs » et jouissent, selon elle, de « lignes uniques », pour un rendu des plus touchants.

Pour son message positif qui fait du bien

Mon Terrier Pixar
© Pixar

Après avoir traversé des épreuves difficiles dans la solitude la plus totale, la petite lapine de Mon Terrier découvre le pouvoir de la solidarité. Un message percutant et émouvant, qui tenait beaucoup à cœur à Madeline Sharafian. « Je voulais vraiment me pencher sur le thème du terrier, qui aborde le sentiment d’isolement, mais qui est également une source de connexions infinies ». Pour elle, le parcours de son personnage faisait immédiatement écho à sa propre expérience. D’abord par le personnage de la lapine, son surnom d’enfance étant « Rabbit » (lapin) à cause de ses grandes incisives, mais aussi et surtout par sa personnalité plus en retrait. « Étant une immense perfectionniste, j’ai passé beaucoup de temps à me cacher des autres, pour qu’ils ne voient pas mes failles, mes faiblesses, ma vulnérabilité. Seulement, je suis un simple être humain et je ne peux pas être tout le temps à 100%. J’avais donc envie de parler du pouvoir de demander de l’aide ».

En quelques minutes à peine, le court-métrage raconte donc les bienfaits que peut apporter l’ouverture aux autres et s’achève sur une note joyeuse et émouvante qui laisse une impression de bonne humeur.

Pour son ambiance chaleureuse

Mon Terrier Pixar
© Pixar

Rien de tel pour la fin d’année qu’un brin de convivialité ! Avec tous ces petits personnages et ses couleurs chaudes, Mon Terrier offre une sensation de réconfort. Sorte de condensé de tendresse et d’espoir, dynamisé par le format rapide. D’ailleurs, comme le dit si bien Madeline Sharafian : « Plus c’est court, plus l’animation est belle ».

Afin de donner vie à cette histoire, la réalisatrice a choisi d’accompagner les aventures de la petite lapine avec de la musique classique. « Pour tous mes court-métrages, je fais habituellement une playlist afin de capturer l’atmosphère émotionnelle que je recherche. Ici, j’ai choisi la musique classique, car elle permet de rendre les tout petits mondes vraiment très grands ». Ce sont donc les mélodies de Mozart qui ont été sélectionnées pour sublimer les dessins. Un choix motivé par l’enfance de la jeune femme, qui y retrouve certains moments heureux de ses jeunes années. « Pour moi, Mozart c’est vraiment cosy. C’est ce que mon père écoutait à la maison quand j’étais petite et ça me rappelle donc l’adorable foyer dont je suis issue ». Très personnel, Mon Terrier évoque donc le passé de la cinéaste en de nombreux points et vient toucher les spectateurs droit au cœur.

Retrouvez Mon Terrier sur Disney+ à partir du 25 décembre 2020.

Alexia Malige

Alexia Malige

Journaliste - Secrétaire de rédaction

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