Tell Me a Story, Paul Wesley : « Mon personnage est authentique, loin d’un mec parfait comme Stefan Salvatore » (exclu)
Publié le Par Romain Cheyron
Complices dans la série comme dans la vraie vie, Paul Wesley et James Wolk étaient présents au Comic Con de New York pour présenter leur nouveau projet, Tell me a Story. Serieously a eu l'opportunité de discuter avec eux de leur rôle et de leur histoire.
Pouvez-vous présenter vos personnages de Tell Me A Story ?
James Wolk : Paul Wesley incarne Eddie, un mec qui traverse une très mauvaise période. Il a des problèmes d’addiction, et il a l’opportunité de s’en sortir. Mais cette opportunité, qui lui semble tombée du ciel, va finalement se retourner contre lui, et risque de le mener à sa perte.
Paul Wesley : Très bien expliqué, James. Je vais devoir essayer de faire aussi bien. Alors… James joue le rôle de Jordan Jenesaisplusquoi, un mec qui est très optimiste, et même un peu naïf, je dirais. Il ne comprend pas vraiment, ou du moins, il ne veut pas accepter l’existence d’une part sombre chez les êtres humains… Jusqu’à ce que quelque chose de grave lui arrive, et qu’il ne découvre vraiment cette part sombre, et se laisse entraîner par le côté obscur.
Quelles sont les similitudes et les différences entre vos personnages ?
James Wolk : Pour commencer, je ne joue pas l’un des petits cochons. Ce qui est intéressant, c’est que mon personnage commence en tant que gentil, mais petit à petit, il va ressembler de plus en plus au personnage de Paul. Cela va être intéressant de voir le public soutenir un personnage au début de la série… Mais probablement pas à la fin.
Quel était votre conte de fées préféré lorsque vous étiez petits ?
Paul Wesley : Ma grand-mère adorait inventer des histoires. Petit, j’étais très difficile concernant la nourriture, alors elle avait inventé cette histoire sur un enfant qui ne mangeait pas ses légumes, qui partait en colonie de vacances et il ne lui arrivait que des choses horribles parce qu’il ne voulait pas manger de tout. Alors, j’ai grandi dans cette peur, et j’ai décidé de commencer à manger des choses plus saines. Je pense que c’est le but des contes de fées : ils sont faits pour aider les enfants à ne pas prendre de mauvaises habitudes, à faire de mauvais choix. Allez, boum ! Essaye de faire mieux que ça, James ! (rires)
James Wolk : Je vais faire beaucoup plus simple, moi, j’aimais beaucoup l’histoire de Jack et le Haricot magique.
Paul Wesley : Ah bon ? Pourquoi ?
James Wolk : J’aimais l’idée qu’il y ait un monde un peu fou au-dessus de nous.
Avez-vous vu la version originale de la série Eraze una vez ?
Paul Wesley : Non ! Est-ce que c’est bien ? J’espère, parce que ça veut dire que nous avons un vrai challenge à relever, et c’est quelque chose qui me plaît beaucoup.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer à la série ?
James Wolk : J’étais tout simplement très excité à l’idée de travailler avec Kevin Williamson, et après avoir lu le script, je me suis dit que l’histoire avait l’air parfaitement authentique. Exactement ce à quoi on peut s’attendre pour une série inspirée de contes de fées. Kevin a fait un travail absolument phénoménal.
Paul Wesley : J’ai eu l’occasion de travailler avec Kevin par le passé, puisqu’il est le créateur de The Vampire Diaries. Quand j’ai lu le script, j’ai trouvé ça formidable. Et un mois plus tard, il m’a proposé le rôle. Je pense qu’il avait tellement l’habitude de me voir dans le rôle de Stefan Salvatore qu’il lui a fallu du temps pour m’imaginer dans quelque chose de différent. Il n’aurait pas pu me faire de plus beau compliment que de me rappeler pour retravailler avec lui.
Justement, comment allez-vous faire oublier le personnage de Stefan Salvatore au public et leur présenter Eddie ?
Paul Wesley : Je pense qu’Eddie est un personnage humain, plein de défauts, qui fait des erreurs… Comme tout le monde. Je pense que mes fans vont apprécier de voir un personnage un peu plus authentique, plutôt qu’un mec parfait comme Stefan Salvatore.
Romain Cheyron
Journaliste