The Dropout : 5 choses à savoir sur les coulisses de la série

Disponible depuis le 20 avril sur Disney+ (accessible aux profils 16+), The Dropout raconte l’incroyable parcours d’Elizabeth Holmes et de sa technologie révolutionnaire développée. Avec Theranos, la jeune entrepreneuse compte bien bouleverser la science, en utilisant une seule goutte de sang pour des examens sanguins. Mais plus l’ascension est grande et plus la chute est terrible… Une vérité qu’Elizabeth Holmes, campée ici par Amanda Seyfried, n’a que trop bien connue. Zoom sur 5 choses à savoir sur le côté coulisses de la série.

#1- La série s’est inspirée d’un podcast

Si The Dropout raconte l’histoire vraie d’Elizabeth Holmes et de son entreprise Theranos, la série s’est inspirée d’un podcast du même nom. Produit par ABC News, le podcast raconte donc lui aussi toute l’histoire de cette jeune femme, tout droit sortie de Stanford, qui a, sous couvert d’une petite révolution dans le monde de la science dupé ses investisseurs. La journaliste Rebecca Jarvis, y raconte donc en 6 épisodes, l’histoire hallucinante d’Elizabeth Holmes. Après le jugement de cette dernière, une vingtaine de nouveaux épisodes ont été diffusés.

#2- Amanda Seyfried a d’abord refusé de jouer dans The Dropout

Si elle est le visage d’Elizabeth Holmes face caméra, Amanda Seyfried a bien failli véritablement refuser ce rôle. Si le nom de Kate McKinnon (SOS Fantômes) a d’abord été avancé, celui d’Amanda Seyfried a très vite suivi quand McKinnon s’est concentrée sur une autre série, Joe vs Carole. Mais l’actrice, comme elle l’a révélé à The Hollywood Reporter, a d’abord joliment décliné. « Ecoutez, j’étais en train de vivre un truc, ok ? », raconte-t-elle au média américain. « J’avais la COVID, j’étais en isolement dans le sous-sol d’une maison horrible à Savannah en Géorgie car mon mari tournait un film là-bas. Et on voulait m’envoyer à LA pour tourner ? Non merci », a-t-elle ajouté.

Pourtant, ce n’est évidemment pas ce qu’il s’est passé. The Hollywood Reporter raconte qu’une fois la fièvre descendue le lendemain, Amanda Seyfried a de nouveau réfléchi et s’est dit « Ça va vraiment être difficile, c’est un énorme challenge. Je n’arrive pas à y croire qu’on m’a proposé un si gros défi » et a finalement lié sa vie à celle d’Elizabeth Holmes pour l’éternité.

#3- L’équipe de la série a beaucoup travaillé avec des avocats

La difficulté lorsque l’on écrit une série sur une histoire vraie aussi grosse et médiatique, est de savoir rester le plus juste possible. Pour ça, Elizabeth Meriwether, créatrice de la série à qui l’on doit également New Girl, a passé de longues heures au téléphone avec des avocats. C’est au média The New York Times, que la créatrice confie « Le temps que j’ai passé au téléphone avec des avocats est renversant ». Et pour cause, difficile d’adapter une histoire vraie pour un format sériel sans prendre des libertés qui dénatureraient l’histoire : « Il y a beaucoup d’informations sur certains points précis de son histoire, tandis qu’il y a quasiment aucune information sur sa relation avec Sunny. »

« J’ai vraiment essayé de pousser mes recherches, c’est une énorme responsabilité quand il s’agit de vraies personnes qui vivent dans ce monde », a précisé Meriwether.

#4- The Dropout a été tournée en parallèle du jugement d’Elizabeth Holmes

Drôle de timing pour The Dropout : au moment du tournage s’est tenu le procès fédéral d’Elizabeth Holmes et Ramesh Balwani (Sunny). Des conditions particulières qui ont eu, à leur façon, un impact sur la série. « Ça a toujours rendu les choses un peu intenses de savoir que de nouvelles infos pouvaient nous parvenir durant le jugement et qu’elles pouvaient tout changer », a raconté Amanda Seyfried à The Hollywood Reporter.

« Et puis, une nuit, Liz [La créatrice de la série, ndlr] a reçu une tonne de messages que personne n’avait encore jamais vus ». Et ce joli cadeau a offert aux scénaristes et à l’équipe de la série, une plongée dans la relation très secrète entre la jeune entrepreneuse et Sunny (Naveen Andrews).

#5- Une préparation vocale poussée pour Amanda Seyfried

Pour devenir Elizabeth Holmes, Amanda Seyfriend s’est beaucoup préparée. « J’ai étudié à mort toutes les vidéos de déposition, car tout se joue dans l’art de capter l’essence », a raconté l’actrice à Harper’s Bazaar.

Mais pas seulement, elle a également nécessité l’aide d’un coach pour l’aider à caler au mieux sa voix sur celle d’Elizabeth Holmes. « J’ai travaillé avec mon coach de voix pour en faire une zone de confort pour pouvoir aller explorer les profondeurs de sa voix. Je savais que je n’allais jamais pouvoir aller si bas car je me trouve naturellement légèrement au-dessus de la moyenne en terme de fréquences. Je devais juste faire ce qui me semblait sonner un peu plus grave (…) c’est particulièrement lors de l’épisode 3 qu’elle adopte cette nouvelle voix. Car oui, il y a différents niveaux suivant ce qu’elle est en train de faire et avec qui elle parle« , a précisé Amanda Seyfried au magazine Elle. Une préparation de longue haleine pour devenir une Elizabeth Holmes au plus près de la réalité.

Découvrez tous les épisodes de The Dropout dès le 20 avril sur Disney+ (accessible aux profils 16+)