Disney : 10 moments ultra glauques des films qui nous traumatisent encore

La première audience des longs-métrages d’animation Disney, ce sont les enfants. Pour autant, l’univers enchanté des célèbres studios aux grandes oreilles est loin d’être toujours innocent. En témoigne certaines séquences aussi angoissantes que glauques dans les films.

Quand on parle de Disney, on pense souvent aux nombreuses princesses qui composent cet univers, à leurs compagnons animaliers, aux belles histoires pleines de bravoure et de bons sentiments, ou encore aux chansons les plus emblématiques.

Disney, ce n’est cependant pas seulement un monde enchanteur et merveilleux, et certains films mériteraient bien de se voir épingler le message âmes sensibles s’abstenir. La preuve par 10 avec les exemples ci-dessous.

Tout le scénario de La Belle et la Bête

On vous le concède, on est légèrement en train de rationnaliser des contes de fées. Il n’empêche que si on se penche ne serait-ce que quelques secondes sur le scénario de La Belle et la Bête, absolument rien ne va.

Belle est, dans un premier temps, harcelée par le gros lourd du village qui finit même par tenter d’envoyer son père à l’hôpital psychiatrique afin de l’utiliser comme moyen de pression pour qu’elle l’épouse. Puis, elle est forcée de cohabiter avec un monstre rustre et colérique jusqu’à la fin de ses jours, et qui en plus exige d’elle une bonne humeur et complaisance constantes. Au secours !

Les enfants transformés en ânes dans Pinocchio

Après le syndrome de Stockholm de Belle, on passe à un autre sujet des plus fabuleux : le trafic d’enfants. Ce n’est ni plus ni moins ce qu’évoque le passage de l’Île aux Plaisir dans le film Pinocchio. Bien évidemment, l’histoire ne s’arrête pas à ce sous-entendu ultra glauque.

Le long-métrage pousse le bouchon encore plus loin en montrant aux spectateurs la transformation de l’un des enfants. Certes, un âne c’est mignon, les grandes oreilles c’est (presque) drôle, mais entendre un enfant crier et supplier d’être aidé, ça devient très rapidement inconfortable à regarder. Après tout, ce ne sont que des enfants.

Frollo, prêt à commettre un infanticide

Les films d’animation ont, à tort, la réputation d’être enfantins. Derrière la magie, les princesses et les bonnes étoiles, se trouvent parfois des séquences particulièrement sombres. En témoigne l’ouverture du film Le Bossu de Notre-Dame, au cours de laquelle Frollo tue la mère de Quasimodo de sang-froid, prétextant que c’est de sa faute car elle s’est enfuie.

Non content de ce premier meurtre, il décide qu’il vaut mieux tuer l’enfant qu’elle tentait de protéger car c’est un monstre. Bien évidemment, Frollo ne ressent aucune culpabilité. Sexiste, raciste et tueur d’enfant, il a vraiment tout pour lui.

Aurore hypnotisée dans La Belle au Bois Dormant

A l’instar de La Belle et la Bête, La Belle au Bois Dormant cumule les intrigues franchement glauques. Une scène, en particulier, a de quoi marquer les spectateurs, toutes générations confondues.

Il s’agit du passage pendant lequel Aurore est hypnotisé par Maléfique, qui la guide pas à pas vers la quenouille qu’elle pense mortelle. Entre la musique inquiétante, l’air hagard de la princesse et cette lumière verte dans ce décor sombre, tout y est pour créer le malaise.

La méchante Reine qui veut le cœur de Blanche-Neige

Que la méchante Reine ait envie de tuer Blanche-Neige car elle est plus jeune et plus belle qu’elle, soit. On peut accepter de pousser cette intrigue sous le tapis. Elle monte cependant d’un cran sur l’échelle du glauque en insistant pour avoir son cœur.

Ainsi, non contente d’exiger que le chasseur trahisse la « petite princesse », elle lui demande par la même occasion de farfouiller dans son corps sans vie et de lui arracher un organe. Tout à fait normal (non).

Le very bad trip de Dumbo

Oui, on le sait, la séquence des éléphants roses est très souvent, pour ne pas dire tout le temps, citée parmi les moments les plus effrayants de l’univers Disney. Et à raison ! Néanmoins, ce ne sont pas seulement ces figures psychédéliques qui sont glauques, mais tout le contexte de la scène.

Dumbo est un bébé éléphant qui a été arraché à sa mère et est obligé de travailler pour un cirque qui lui fait faire des tours extrêmement dangereux. Alors qu’il cherche simplement à faire passer un hoquet, il finit accidentellement saoul. Arrive ensuite le bad trip qui, comme vous le savez, est la quintessence de l’angoisse.

La mort de Clayton dans Tarzan

Avez-vous déjà remarqué à quel point les morts dans le film Tarzan sont violentes ? A commencer par celles des parents de l’homme de la jungle, sauvagement tués par Sabor. Un peu plus tard dans l’histoire, il y a surtout celle du personnage de Clayton, qui fait office d’antagoniste humain.

Alors qu’il tente de se défaire de lianes à l’aide d’une machette, il coupe la mauvaise et fait une chute vertigineuse et fatale. On aperçoit alors l’ombre de son corps pendu au beau milieu de la jungle. Glauque à souhait.

Mulan condamnée plus vite que son ombre

Bizarrement, dès que la véritable identité de Mulan est dévoilée au grand jour, les soldats oublient extrêmement rapidement ses accomplissements et son courage. Elle est traînée hors de la tente, à moitié déshabillée et blessée, alors qu’il neige. Et là, comme si cela ne suffisait pas, elle est jugée et condamnée, prête à être tuée. Quand le sexisme fait tout basculer…

Scar tué par ses propres hyènes

Qu’on se le dise, le violent et manipulateur Scar a totalement mérité le sort qui lui est réservé à la fin du Roi Lion. Il a tué son propre frère, fait accuser son neveu et a mené à la chute des conditions de vie sur la Terre des Lions.

Il va ensuite commettre une faute impardonnable : se moquer de son seul soutien, les hyènes. Ces dernières n’apprécient pas sa traitrise et se jettent alors sur lui avant de le tuer. Une scène assez perturbante, tant on sent la haine des anciennes sbires du lion.

Facilier emmené par les esprits

« Êtes-vous prêts ? » Telle est la question posée par les esprits alors que Facilier, antagoniste de La Princesse et la Grenouille, doit faire face à son ultime jugement en l’absence du règlement de sa dette. Il est alors traîné dans le monde des esprits tandis que des masques géants et des poupées vaudous l’accompagnent en chantant. Facilier, lui, tente désespérément de s’accrocher à quelque chose, effrayé à l’idée de disparaître du monde des vivants. On en a des frissons rien que d’y penser !