It’s a sin : la série est-elle inspirée d’une histoire vraie ?

Vous venez de finir la mini-série It’s a sin et vous vous demandiez s’il s’agissait bien d’une histoire vraie ou si cela relevait simplement de la fiction et de l’imagination du showrunner ? On vous explique tout !

Sortie en 2021, It’s a sin est une mini-série britannique composée de cinq épisodes, créée par Russell T Davies. De quoi parle-t-elle ? On y suit des amis, qui en septembre 1981, décident de s’installer dans la capitale londonienne. Ce déménagement est l’occasion parfaite pour ces jeunes adultes, alors âgés de seulement 18 ans, de repartir de zéro et de commencer une nouvelle vie loin des problèmes. Une vie synonyme de liberté. Cependant, si au premier abord le quotidien semble sourire à Ritchie, Roscoe et Colin, il se retrouve rapidement bouleversé par une mystérieuse maladie qui se propage dans la communauté gay, le VIH.

Entre découverte de soi, des autres et de sa sexualité à la coming-of-age, It’s a sin plonge le public au cœur de l’Angleterre des années 80, celle d’une période portée par une jeunesse alertée et engagée, qui refuse de céder aux codes de la société.

La vie du créateur de It’s a sin comme inspiration

Russell T Davies est notamment connu pour avoir développé Queer as Folk en 1999 sur des homosexuels vivant à Manchester. À cette époque-là, il s’agissait de la première série à mettre en avant des personnages principaux gays et lesbiens. Ce dernier a toujours écrit des récits forts et politiques, sans avoir peur de remettre en question le système patriarcal et l’actualité. Ainsi, pour ses créations, le producteur de télévision et scénariste gallois s’inspire souvent de sa vie, comme il le fait pour It’s a sin.

« C’est comme ça que je me souviens de ces gens.« , révèle alors le réalisateur pour The Hollywood Reporter. Comme Ritchie, Roscoe et Colin, Davies avait 18 ans en 1981 et avait pour habitude de sortir dans les différents clubs et boîtes de nuit de Londres avec ses amis. Si It’s a sin bascule de la comédie à la tragédie, c’est parce que le showrunner a lui aussi vu sa vie chamboulée. À cause du sida, l’heure n’était plus à la joie et et la bonne humeur, mais plutôt aux larmes et aux adieux.

Ainsi, avec ce programme, Russell T. Davies souhaite rendre hommage à toutes les personnes ayant été victimes du virus et espère mettre la lumière sur le combat de la communauté LGBTQIA+, avec un sujet encore trop tabou aujourd’hui, le VIH.