Les Visiteurs, La Révolution : pourquoi le film a fait scandale à sa sortie

Les Visiteurs, La Révolution : pourquoi le film a fait scandale à sa sortie

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La trilogie Les Visiteurs s’est achevée en 2016 avec la sortie du troisième opus : La Révolution. Et si le film a été un échec commercial et critique, il a aussi été au coeur d’une polémique dont il se serait bien passé. Le problème ? Une absence jugée raciste sur l’affiche du film.

Dans Les Visiteurs : La Révolution, Godefroy de Montmirail et Jacquouille la Fripouille se retrouvent en 1793, en pleine révolution française et encore une fois, ils rencontrent leur descendance. Alors que les deux premiers volets de la trilogie culte ont été un carton, ce troisième et dernier opus n’a pas trouvé le succès. Seuls 2 millions de spectateurs se sont déplacés en salles pour le voir lors de sa sortie en 2016, loin des 5 millions espérés par la production.

Un scandale dont se serait bien passé Les Visiteurs

À cet échec s’ajoute un scandale qui a éclaté avant même l’arrivée des Visiteurs : La Révolution au cinéma. Lorsque l’affiche du film a été dévoilée, un détail a rapidement été repéré : alors que neufs acteurs et actrices se trouvent sur le poster, seuls 8 noms y sont inscrits. Celui de Pascal Nzonzi, unique comédien noir présent, n’y apparait pas.

L'affiche du film les Visiteurs La Révolution
© Gaumont

Rapidement, la polémique a enflé et l’affiche a été jugée raciste pour cette absence du nom de l’acteur franco-congolais. Selon le site Challenges, les studios ont évoqué « des raisons contractuelles. Chaque film dépend de contrats bien spécifiques qui réglementent le matériel promotionnel. Il n’existe aucune règle normative pour élaborer une affiche de film.« 

Si les internautes se sont fait entendre sur les réseaux sociaux, Moussa Chris Nzonzi, le fils de l’acteur, a publié un message sur Facebook le 5 avril 2016, la veille de la sortie de Les Visiteurs : La Révolution. Alors qu’il confirme la version de Gaumont, en expliquant que l’absence du nom de son père est due à des raisons contractuelles, il a ajouté : « Contractuelle ou pas, on n’insulte pas 40 ans de carrière de la sorte. Merci immensément à ceux qui se mobilisent sur les affiches pour dénoncer ce manquement.« 

Une chose est sûre, ce scandale n’a pas aidé le film à trouver le succès en salle.

Romain Cheyron

Romain Cheyron

Journaliste - Responsable pôle News

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