Riverdale : Lili Reinhart doit encore se battre contre le body-shaming

Riverdale : Lili Reinhart doit encore se battre contre le body-shaming

Lili Reinhart aka Betty Cooper dans Riverdale a une nouvelle fois dû faire face à des commentaires déplacés sur son corps et s'est empressée de répondre sur Twitter.

Article du 4 juillet 2018

La lutte des stars de Riverdale contre le body-shaming est loin d’être terminée. Si les deux actrices principales de la série, Camila Mendes et Lili Reinhart ont dû défendre leurs corps à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux, cette dernière a encore fait l’objet de remarques déplacées. L’interprète de Betty Cooper vient de participer à un photoshoot pour le magazine Harper’s Bazaar dans lequel elle se confie sur ses insécurités vis-à-vis de son corps, en étant très honnête. On peut notamment l’entendre dire : « Marilyn Monroe avait des formes : elle avait des seins et elle n’avait pas une taille de 60 centimètres. C’est très inspirant pour moi et cela m’aide à penser que mon corps peut être accepté ».

Mais là encore, certains ont trouvé moyen d’y redire. Alors que dans Riverdale on lui a plusieurs fois dit qu’elle n’était pas assez mince, ici on lui reproche de se plaindre « pour rien ». Un internaute a laissé un commentaire sous le post du magazine disant : « Il faut que vous arrêtiez de laisser une plateforme à des filles qui ressemblent à Gigi Hadid pour parler de comment leurs corps ‘ne sont pas acceptés’ comme si elles n’appartenaient pas au standard de l’industrie. C’est épuisant. »

Ni une ni deux, Lili Reinhart s’est emparée de son clavier afin de répondre, argumentant que ce genre de commentaire ne fait que renforcer le body-shaming, expliquant que tout le monde, peu importe son corps, a le droit d’avoir des insécurités.

« Mon corps n’est pas comme le sien. Je pensais que c’était clair. L’insécurité existe au-delà de la taille de robe qu’on peut faire. Tu ne fais pas avancer le problème. »

« Dire à quelqu’un qu’il n’a pas le droit d’avoir des insécurités à propos de son corps parce qu’il est ‘bien’ ou ‘qu’il ressemble’ à untel… est mauvais. Cela fait partie du problème. Ça fait partie du body-shaming. »

« Je ne comprendrais jamais comment quelqu’un qui peut se cacher lâchement derrière son téléphone et dire à un inconnu que ce qu’il ressent n’est pas pertinent et considéré comme « des pleurnicheries » juste parce qu’ils pensent que vous représentez une certaine silhouette ou forme. »

« J’espère que cet exemple vous aidera à voir cet important problème actuel avec les jeunes filles et garçons. C’est pour cette raison que les gens souffrant de maladies mentales – dépression, trouble de l’alimentation, trouble de l’image – ne reçoivent pas l’aide dont ils ont besoin parce qu’on les pousse à rester silencieux ». Voilà qui a le mérite d’être dit.

Marion Le Coq

Marion Le Coq

Journaliste

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