Dahmer : une personne de l’équipe de la série dénonce un “traitement horrible” sur le tournage
Publié le Mise à jour le Par Marion Le Coq
Les controverses autour de la série Dahmer continuent et c’est maintenant une personne de l’équipe technique du show de Netflix qui fait part d’un mauvais traitement sur le tournage. Explications.
Sortie le 21 septembre dernier sur Netflix, la série Dahmer – Monstre : L’Histoire de Jeffrey Dahmer est depuis numéro 1 du top 10 sur la plateforme de streaming et continue d’horrifier les abonnés.
Cependant, à mesure que la popularité du show augmente, plusieurs controverses font leur apparition, à commencer par le fait que les familles des victimes n’ont pas été consultées avant la réalisation de Dahmer. Et ce n’est pas tout, il y a maintenant aussi le témoignage d’une assistante de la production qui confie avoir été “traitée de façon horrible” sur le plateau de tournage.
« Dahmer est l’une des pires séries pour laquelle j’ai travaillé »
C’est d’abord sur Twitter que Kim Alsup a d’abord exprimé son ressenti face à son expérience sur Dahmer avant de s’exprimer plus en détails au Los Angeles Times. “C’est l’une des pires séries pour laquelle j’ai travaillé en tant que femme noire”, confie-t-elle, affirmant qu’elles étaient seulement deux femmes noires à faire partie de l’équipe de la série et qu’elles étaient sans cesse confondues. “On m’appelait par le prénom de quelqu’un d’autre, la seule autre femme noire qui ne me ressemblait pas du tout alors que j’avais appris les noms des 300 figurants”.
Alsup continue en appuyant le fait qu’il n’y avait aucun responsable pour veiller au bien de la santé mentale des employés sur le plateau de tournage et décline toute invitation de regarder Dahmer afin d’éviter toute situation de stress post-traumatique.
De son côté, et comme le rapporte le Los Angeles Times, Netflix n’a pas commenté les accusations de racisme et mauvais traitements des personnes noires sur le tournage de Dahmer. En revanche, un porte-parole a déclaré que tous les employés avaient un accès gratuit aux soins de santé et de bien-être et qu’un thérapeute agréé était à disposition de tous.
Marion Le Coq
Journaliste
