Guépardes : Déborah Grall nous présente la série inédite de TF1 Séries Films

"Guépardes" c'est la nouvelle série qui nous entraîne dans les coulisses de l'industrie de la musique. On y suit quatre femmes, Raphaëlle, Chloé, Margaux, Elsa et leur patron, l'impitoyable Franck. Passionnés par leur label Guépardes, ils doivent affronter les difficultés de leur métier, entre artistes capricieux et egos surdimensionnés... Série inédite produite par Bangumi et écrite par Doria Achour et Sylvain Cattenoy, elle sera diffusée sur TF1 Séries Films (ex-HD1) du lundi au vendredi à 20h55. Pour l'occasion on a rencontré la pétillante Déborah Grall qui incarne Raphaëlle, l'une des managers qui nous révèle quelques secrets avant sa première diffusion ce soir.

Guépardes c’est quoi ?

Guépardes, c’est une intrusion dans le monde de la musique. C’est le nom d’un petit label composé de trois femmes managers, une assistante et un patron, rattachés à un autre gros label dont on taira le nom… On suit l’équipe dans le milieu de l’industrie de la musique, comment ils gèrent leurs talents, comment ils découvrent les artistes…

Pourquoi ce nom, Guépardes ?

C’est d’abord un lien avec la réalité, avec un vrai label qui a un nom proche de celui-ci. Dans le milieu de la musique comme du cinéma, le monde des agences est parfois obligé d’être un peu agressif, disons.

Parmi les managers, tu incarnes Raphaëlle, qui est très sensible et attachante. Comment la définirais-tu par rapport aux autres ?

C’est une femme mariée à son travail, investie, peut-être un peu plus que les autres car elle est plus âgée et plus mûre. Elle est cependant la moins excessive de toutes et encore moins par rapport à Franck, le patron. Elle remplace dès le début Margaux, l’une des managers qui a dû disparaître avant la première saison pour des raisons obscures… On va peu à peu découvrir Raphaëlle, un peu plus sensible et fragile au fur et à mesure des épisodes mais cela ne l’empêche pas d’être une vraie, vraie professionnelle.

Dans ta carrière, on te connaît -entre autres- au travers des séries, notamment Maison Close. Qu’est-ce qui te plaît dans ce format et qu’est ce qu’il y a de si différent avec le cinéma ?

Le rythme de tournage est différent. Avec Maison Close, on prenait notre temps pour d’autres paramètres plus cinématographiques. On a l’opportunité de jouer des personnages pendant plusieurs heures, on peut chercher, aller dans les recoins, approfondir.

Pour Guépardes, tout était relativement rapide, une écriture en un été, un tournage dans la foulée, comment t’es-tu préparée ?

Guépardes est déjà à la base, très bien écrit. Le fait est qu’avant l’été, nous tournions des essais pour une autre série qui ne s’est pas faite et les réalisateurs ont trouvé les personnages qu’ils voulaient dans les essais et ont écrit Guépardes en fonction de nos personnalités. Donc tous les personnages, Margaux, Elsa, Raphaëlle, Chloé et Franck sont plutôt sur mesures.

Comme dans Dix pour cent, on sent que les séries françaises ont un goût particulier pour le monde secret des agents d’artistes…

Je pense oui. C’est ce côté un peu intrusif que tout le monde a, une sorte de curiosité envers ce milieu. Effectivement il y a du réalisme, mais cela reste une vraie fiction, c’est au spectateur de voir la limite, de déceler le vrai du faux dans cette série…

La série a fini d’être tournée ?

Pas du tout ! On en a déjà 70 de tournés et il en reste 106 à faire. C’est ce qui est excitant, là je continue de tourner et je vais découvrir ce qui va arriver à Raphaëlle… Les auteurs écrivent et on découvre ce qui va se passer au fur et à mesure!

Des guests devraient apparaître dans la série ?

Absolument ! Pas mal de guests devraient arriver, notamment les Shaka Ponk que l’on évoque au début de la série, Camille Lellouche… Mais on en aura beaucoup d’autres, des internationaux, mais on garde la surprise…