La Chronique des Bridgerton : la drôle de préparation de Regé-Jean Page pour son rôle

La Chronique des Bridgerton : la drôle de préparation de Regé-Jean Page pour son rôle

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La Chronique des Bridgerton doit en partie son succès à Regé-Jean Page, qui a envoûté les fans en se glissant dans la peau du Duc d’Hastings. Un rôle pour lequel il s’est préparé de façon étonnante.

Ténébreux, intelligent, caustique et charmant, le Duc d’Hastings n’a pas mis longtemps à faire chavirer les cœurs des spectateurs de La Chronique des Bridgerton. Dès le premier épisode, le abonnés Netflix ont été conquis par la performance de Regé-Jean Page, qui a su redonner ses lettres de noblesses aux séries d’époques et aux costumes. Un jeu de séduction que l’acteur britannique a finement travaillé, pour que son personnage fasse la plus grande impression.

Les romans de Julia Quinn incontournables pour comprendre La Chronique des Bridgerton

Afin de cerner au mieux le tempérament de Simon Basset et donc comprendre ce que l’on attendait de lui, Regé-Jean Page s’est avant tout penché sur les romans de Julia Quinn, dont est adaptée la série. « Évidemment, j’ai commencé avec le livre. Le matériel original est toujours une très belle ressource, mais j’ai essayé de l’éliminer le plus tôt possible », a-t-il confié dans un entretien accordé à Who What Wear. « Dès que j’ai su que j’avais le poste, j’ai lu le livre pour pouvoir l’oublier rapidement ». Les pages de Daphné et le Duc ont donc été un point de départ dans sa préparation, mais ne sont pas restées longtemps des éléments essentiels.

Regé-Jean Page inspiré par la littérature

Le comédien de 30 ans s’est ensuite tourné vers le département des costumes de La Chronique des Bridgerton, pour pouvoir découvrir ce que les vêtements du Duc pouvait révéler sur lui. « Nous avons beaucoup parlé de Simon portant des cols à la Lord Byron, parce qu’il est ce type de héros-là », a-t-il précisé. « Je regarde toujours quel genre de littérature sortait à l’époque dans laquelle la fiction est ancrée, et vous aviez alors ces nouvelles écrivaines éminentes – Mary Shelley et Jane Austen – mais elles fréquentaient les auteurs romantiques modernes comme Byron ». Autant de références qui ont alors contribué à forger l’allure du jeune homme.

« Ils apportent ces influences étrangères de leurs voyages à travers l’Europe et nous avons donc discuté de cela concernant les vêtements, avec la manière dont les cols seraient différents, le bijou que Byron portait comme un gage pour un proche (…) ». Cette étude historique et littéraire a ainsi permis à l’acteur et aux équipes chargées de la garde-robe de définir une véritable personnalité pour Hastings. « Nous avons parlé de toutes ces choses-là, de ce que seraient les motifs sur les costumes et de ce que nous pourrions apporter pour obtenir ce sentiment de voyage et d’extérieur. Cela se traduit dans les vêtements, puis revient au développement du personnage ».

« C’est un peu cliché, mais ça commence par les chaussures »

Si les chemises, les gilets et vestes en disaient déjà long sur son personnage, Regé-Jean Page s’est particulièrement intéressé à la façon dont été chaussé le Duc pour se préparer à La Chronique des Bridgerton. « C’est un peu cliché, mais ça commence par les chaussures », a-t-il expliqué, amusé. « Je me mets à la place de quelqu’un d’autre et j’aime le faire littéralement ». Ainsi, dès qu’il se lance dans un nouveau projet, le jeune homme aime savoir dans quoi il va mettre les pieds. « La première chose que je fais pour le boulot est de demander les chaussures ou les bottes, afin que je puisse marcher avec à la maison et construire (mon personnage) à partir de là ». Minutieux, concentré et studieux, l’acteur anglais ne prend donc visiblement pas ses rôles à la légère et travaille véritablement d’arrache-pied pour les sublimer !

Alexia Malige

Alexia Malige

Journaliste

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