L’Arme Fatale : qui est Dar Robinson, à qui le film est dédié ?

Sorti en 1987 sur les écrans, le film L’Arme Fatale de Richard Donner rend hommage à un certain Dar Robinson avant le lancement du générique de fin. De qui s’agit-il ? Serieously vous explique tout.

Célèbre comédie policière portée par Mel Gibson et Danny Glover, L’Arme Fatale a connu un large succès à la fin des années 80. Un triomphe expliqué notamment par l’alchimie entre les deux acteurs vedettes et par le scénario déjanté de Shane Black, qui a su allier action, suspense et amitié. L’accueil positif des spectateurs a alors donné lieu à plusieurs suites en 1989, 1992 et 1998, développant ainsi les aventures de Murtaugh et Riggs sur plus d’une décennie. 

Centrée sur un duo de policiers aussi mal assortis que complémentaires, L’Arme Fatale multipliait ainsi les scènes explosives et complètement folles, nécessitant un certain nombre de professionnels pour réaliser ces cascades survoltées. Et c’est pourquoi le premier volet de la franchise rend hommage à un certain Dar Robinson, décédé peu avant la sortie du long-métrage. 

Un grand nom de la cascade hollywoodienne

A la toute fin de L’Arme Fatale, un carton apparaît à l’écran, saluant la mémoire de Dar Robinson, qualifié de l’un des « meilleurs cascadeurs de l’industrie du film ». Ce dernier était effectivement connu pour ses performances physiques dans de nombreux longs métrages tels que Vamp, King Kong II, Police Academy, L’homme qui tombe à pic – dont une nouvelle adaptation s’apprête à sortir avec Ryan Gosling – ou encore Iceman, et avait participé au tournage des premières péripéties de Riggs et Murtaugh avant son décès brutal en 1986.

Alors qu’il tournait une scène dangereuse pour Million Dollar Mistery, Dar Robinson a ainsi été victime d’un grave accident de moto, dans lequel il a trouvé la mort à 39 ans. Un drame qui a endeuillé le monde du cinéma et tout particulièrement l’univers de la cascade.

Au delà de ses exploits sur les plateaux, Dar Robinson passait aussi beaucoup de temps à imaginer de nouveaux systèmes pour améliorer les cascades et avait notamment inventé le ralentisseur, ce qui lui permettait de sauter d’une grande hauteur sans utiliser d’airbag pour amortir sa chute. Ses idées et ses différentes techniques pour dompter le danger ont donc marqué l’histoire du 7ème art, conduisant à améliorer le genre de l’action en offrant encore un peu plus de spectacle et d’adrénaline au public.