Le Diable s'habille en Prada : la raison pour laquelle Meryl Streep n'a pas pu tourner les scènes à Paris

Le Diable s’habille en Prada : la raison pour laquelle Meryl Streep n’a pas pu tourner les scènes à Paris

Dans l’univers flamboyant du cinéma, Le Diable s’habille en Prada se distingue comme une fresque captivante du monde impitoyable de la mode. Au cœur de cette œuvre emblématique, Meryl Streep incarne avec brio la redoutable Miranda Priestly. Cependant, derrière l’éclat de l’écran, l’expérience de Streep sur le plateau a été ponctuée de défis.

Le Diable s’habille en Prada se démarque comme une plongée fascinante dans le monde impitoyable de la mode. Réalisé par David Frankel et adapté du best-seller de Lauren Weisberger, le film offre un regard intriguant sur les coulisses d’un prestigieux magazine de mode, dirigé par l’énigmatique Miranda Priestly, interprétée par Meryl Streep.

Indéniablement mémorable, cette redoutable antagoniste reste l’un des personnages marquants de sa carrière. Cependant, l’actrice, connue pour son dévouement à ses rôles, a choisi d’adopter la méthode de l’Actor Studio pour donner vie à cette icône de la mode. Cette immersion totale dans la vie du personnage a conduit Streep à préférer la solitude de sa loge, restant ainsi fidèle à la froideur et à l’aura distante de Miranda, même en dehors des caméras.

Pour l’anecdote, le premier jour de tournage, Meryl Streep est allée voir Anne Hathaway pour lui dire qu’elle était parfaite pour le rôle, avant de lui avouer que ce serait la dernière fois du tournage qu’elle lui dirait quelque chose de gentil. Et le pire, c’est qu’elle n’a pas menti.

Des contraintes budgétaire dans Le Diable s’habille en Prada

Le choix de cette méthode de jeu a indéniablement ajouté une couche supplémentaire de complexité à la performance de Streep dans Le Diable s’habille en Prada, tout en rendant l’expérience de tournage plus intense.

Anne Hathaway et Stanley Tucci dans le film Le Diable s'habille en Prada.
© 20th Century Fox

Mais une des raisons majeures qui a privé Meryl Streep des rues parisiennes réside dans les considérations budgétaires. La Fox, productrice du film, a fixé un budget de 41 millions de dollars pour cette adaptation cinématographique. Face à ces contraintes financières, la réalisation de scènes à Paris en conditions réelles est apparue comme une entreprise trop coûteuse.

Une partie du casting s’est donc envolée vers la capitale française, laissant Meryl Streep derrière, au cœur de l’hôtel St Regis à Manhattan au lieu du Ritz parisien. Cette décision, motivée par des impératifs financiers, dévoile les réalités complexes du financement de grands projets cinématographiques.

Un budget dédié à la mode record !

Les somptueux costumes, confectionnés par de grandes maisons de couture, telles que Chanel, Calvin Klein, Prada et Marc Jacobs, ont également joué un rôle crucial dans les considérations budgétaires. Initialement estimé à 100 000 dollars, le budget des costumes a explosé pour atteindre près d’un million.

Ces coûts extravagants ont sans aucun doute contribué à la décision de limiter les scènes parisiennes. Ainsi, l’éblouissante représentation visuelle du monde de la mode dans le film a eu un prix, entraînant des choix de production pragmatiques.

Meryl Streep et Anne Hathaway dans Le Diable s'habille en Prada.
© 20th Century Fox

En conclusion, la décision de priver Meryl Streep des scènes parisiennes dans Le Diable s’habille en Prada a été le résultat d’une convergence complexe de facteurs.

Cette expérience singulière a ajouté une nuance inattendue à la performance de Streep en tant que Miranda Priestly, tout en soulignant les défis logistiques et financiers auxquels font face les grandes productions cinématographiques. Ainsi, derrière la façade élégante de Le Diable s’habille en Prada, se dévoilent les nuances intrigantes des coulisses du cinéma hollywoodien.

Benjamin Levy

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