Possessions : 3 bonnes raisons de regarder la nouvelle série Canal+

Possessions : 3 bonnes raisons de regarder la nouvelle série Canal+

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Diffusée sur Canal+ à partir de ce lundi 2 novembre, Possessions met en lumière Israël, ses mythes et ses légendes à travers une série mêlant suspense et fantastique. Une création originale portée par Reda Kateb et Nadia Tereszkiewicz, qui se déroule en six épisodes de 52 minutes. Voici 3 raisons de se plonger dans ce nouveau programme.

Pour découvrir Nadia Tereszkiewicz

Possessions Nathalie
© CANAL+

Aperçue dans La Danseuse, Persona non grata, Seules les bêtes ou plus récemment Dix pour cent, Nadia Tereszkiewicz signe avec Possessions un tout premier rôle fracassant. Elle prête ici ses traits à Nathalie, une française accusée du meurtre de son époux le jour de leur mariage. Tous les indices mènent vers elle, mais la jeune femme clame son innocence, bien qu’emportée dans la spirale infernale de cette tragédie. Un personnage fascinant et terriblement magnétique, qu’elle porte avec une candeur et un charisme incroyables.

« J’ai été très honorée qu’on me confie un rôle aussi complexe, aussi fort et ambigu », a confié l’actrice de 24 ans lors d’une conférence de presse. « Comme c’est une femme qui ne comprend pas ce qui lui arrive, qui ne se souvient de rien, j’ai surtout réfléchi à ce qu’elle pouvait ressentir physiquement. J’ai essayé de trouver une sorte d’intériorité au personnage ». Grâce à ce travail de composition, la comédienne parvient à incarner un mystère obscur et hypnotisant. Visage central d’un thriller glaçant, flirtant parfois avec le surnaturel.

Pour le scénario énigmatique

possessions série
© CANAL+

Face au drame qui secoue Nathalie, les spectateurs restent aussi interdits qu’elle. Personne n’est en mesure de comprendre ce qu’il s’est passé, l’intrigue est bien trop alambiquée. C’est alors une vague de questions et d’hypothèses qui s’empilent pour essayer de résoudre l’énigme. Un jeu d’interprétations et de déductions, qui se révèle bien plus ardu qu’il n’y paraît. « Elle va mener une forme d’enquête personnelle en parallèle de l’enquête officielle », explique Nadia Tereszkiewicz en parlant de son personnage. « Tout le monde a des projections sur elle et, à travers cela, elle doit trouver sa propre identité ».

La nouvelle série de Canal+ s’intéresse alors en profondeur à la psychologie humaine et aux composantes qui permettent à chacun de forger sa personnalité. L’environnement, la famille, les histoires d’amour, rien n’est jamais anodin dans la construction d’une femme en devenir. Tout a un sens et tout semble avoir un prix.

Pour les beaux rôles de femmes

Possessions série
© CANAL+

Si Nadia Tereszkiewicz est au centre de la série, Possessions offre également des jolis rôles de femmes à d’autres actrices. Dominique Valadié, Ariane Ascaride, Judith Chemla, Aloïse Sauvage ou encore Noa Koler, chacune d’entre elles interprète un personnage au passé douloureux, au présent tourmenté et à l’avenir brumeux. Avec ses peurs, ses interrogations et ses incertitudes, chacune de ces femmes va appréhender l’histoire de Nathalie avec un regard différent. Chacune va se retrouver un peu en elle et rassembler petit à petit les pièces de cet étrange puzzle.

Reda Kateb qualifie d’ailleurs la série de Thomas Vincent (Versailles, Bodyguard) de « féministe ». Selon l’acteur de 43 ans – qui incarne le vice-consul de France à Tel-Aviv dépêché pour venir en aide à Nathalie – l’histoire porte les femmes au premier plan, ainsi que leur quête de liberté. « Je trouve d’ailleurs très juste et très intéressant de mettre un s à Possessions », a précisé le comédien. « Il y a beaucoup de choses derrière ça. Lorsqu’un acteur joue, qu’il se laisse traverser par son personnage, c’est une sorte de possession, par exemple. Et lorsque les hommes n’arrivent pas à posséder les femmes, il disent qu’elles sont possédées ». Beaucoup de questions d’appartenance et de propriété donc, qui forment finalement une grande fresque féminine, composée de divers personnages aux destins croisés.

Alexia Malige

Alexia Malige

Journaliste

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