Love Actually : ces blagues grossophobes que le réalisateur regrette d'avoir faites dans le film

Love Actually : ces blagues grossophobes que le réalisateur regrette d’avoir faites dans le film

Comédie romantique incontournable des années 2000, Love Actually est un immanquable durant les fêtes de fin d’année. Si pour beaucoup il s’agit d’une madeleine de proust irréprochable, son réalisateur Richard Curtis avoue avoir fait quelques ratés dans son film.

Quand on parle de films de Noël on pense généralement à Maman j’ai raté l’avion, au Grinch ou encore à Love Actually. Sorti en 2003, le long-métrage de Richard Curtis a été un franc succès grâce à son casting de rêve (Hugh Grant, Emma Thompson, Colin Firth…) et ses histoires d’amour passionnantes. Un film qu’on adore toutes et tous regarder au coin d’un feu, lové dans un plaid avec un bon chocolat chaud.

Un petit bonbon qui n’est pas parfait pour son réalisateur. Lors du festival de littérature organisé par le Times, Richard Curtis a révélé avoir un gros regret concernant Love Actually. Et non, ce n’est pas la scène où David, incarné par Hugh Grant, se met à danser, mais plutôt des blagues très mal venues selon lui, au sujet du poids du personnage de Natalie (Martine McCutcheon).

« J’étais choqué il y a cinq ans » raconte le réalisateur de Love Actually

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© Universal Pictures

Lors du festival organisé par Times, Richard Curtis explique regretter totalement les blagues faites sur le poids du personnage de Natalie. Il est vrai qu’il s’agit d’un ressort comique dans de nombreuses scènes, notamment par son surnom de « bouboule » et du fait que plusieurs personnages lui notifient le fait qu’elle a « d’énormes cuisses » . Des blagues de très mauvais goût que la fille du réalisateur a détestées.

« Je me souviens à quel point j’étais choqué il y a cinq ans quand ma fille Scarlett m’a dit : ‘tu ne dois plus jamais utiliser le mot ‘gros’ et wow, elle avait raison. Je pense que j’avais un train de retard, et ces blagues n’ont pas été drôles très longtemps, donc je n’ai pas l’impression d’avoir été malveillant à l’époque, mais je pense que j’étais peu observateur et pas aussi intelligent que j’aurais dû l’être » a-t-il déclaré.

Love Actually n’est d’ailleurs pas le seul film de Richard Curtis à avoir été critiqué. Coup de foudre à Notting Hill et Le Journal de Bridget Jones ont fait par exemple débat à plusieurs reprises pour le manque de diversité au sein de leur casting.

Alexis Savona

Alexis Savona

Rédacteur en chef adjoint

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