Stranger Things : Eddie (Joseph Quinn) a toujours été destiné à mourir
Publié le Par Amandine Rouhaud
La mort d’Eddie a été l’une des plus tragiques de la partie 2 de la saison 4 de Stranger Things. Et si les fans auraient adoré que ce personnage devenu indispensable en seulement quelques épisodes reste un peu plus longtemps, ça n’aurait jamais pu être le cas : l’alter ego de Joseph Quinn a toujours été promis à un funeste destin.
Eddie par-ci, Eddie par-là. Il n’aura fallu qu’une saison et quelques épisodes pour que le personnage campé par Joseph Quinn ne devienne l’un des chouchous des fans de Stranger Things. Il faut dire que la personnalité joliment déjantée du président du Hellfire Club a eu de quoi séduire un large auditoire. Aussi, sa perte prématurée a totalement brisé le coeur de ses nouveaux adorateurs.
Car oui, le principal suspect du meurtre de Chrissy, Eddie Munson, a passé l’arme à gauche à l’issue de la seconde partie de la saison 4 de Stranger Things. Ce joli sacrifice dans l’Upside Down a arraché de nombreuses larmes aux inconditionnels de la série des frères Duffer. Et si certains attendaient de pouvoir se consoler avec certaines révélations après coup, il n’en est rien. Et pour cause, il était prévu qu’Eddie meurt depuis le début.
Eddie destiné à mourir dans Stranger Things
Rien n’aurait pu sauver Eddie, sauf la plume des frères Duffer. Pourtant, les créateurs de Stranger Things ont toujours vu le personnage de Joseph Quinn comme n’étant que de passage dans l’univers sombre.
Au micro du podcast Happy Sad Confused, les frères Duff’er ont assuré qu’Eddie avait toujours été pensé comme un personnage au destin « tragique ».
« D’une certaine façon, on a vu Eddie comme un personnage condamné », a confié Matt Duffer. « Et même en imaginant un chemin différent où il aurait survécu à cette bataille, une jolie vie ne l’attendait pas pour autant. Il a toujours été écrit comme un personnage condamné », a-t-il ajouté.
Inutile donc de continuer à vivre dans le déni et à nourrir certains espoirs : Eddie n’aurait, quoi qu’il en soit, jamais connu de happy ending.
Amandine Rouhaud
Journaliste
