Buffy contre les vampires : l’histoire poignante derrière l’épisode de la mort de la mère de Buffy
Publié le Par Alexis Savona
Joss Whedon s'est livré à cœur ouvert au sujet d'un épisode de Buffy contre les vampires qui l'a énormément marqué. Il s'agit de "Orphelines", l'épisode centré sur la mort de la mère de la célèbre tueuse.
Il existe de nombreux épisodes cultes de Buffy contre les vampires. On peut par exemple vous parler de Un Silence de mort, un épisode sans aucun dialogue qui met en scène les terrifiants Gentlemen. Difficile aussi de ne pas citer l’épisode musical Que le spectacle commence ! tant les musiques sont entêtantes et démentielles.
Parmi ces flopées d’épisodes tous aussi extraordinaires les uns que les autres, c’est sur Orphelines que le cœur de Joss Whedon se tourne. Il met en scène le décès de la mère de Buffy. Lors de son entretien avec le média Métro, il explique ce qui l’a poussé à écrire un tel épisode et surtout, pourquoi Orphelines est de loin sa plus grande fierté.
La triste histoire derrière cet épisode de Buffy contre les vampires
Lorsque Buffy rentre chez elle, elle découvre le corps inanimé de Joyce, sa mère, sur le canapé. Un épisode puissant puisqu’il est dépourvu de musique afin d’accentuer le côté tragique. Dans les colonnes du média Métro, Joss Whedon explique que cet épisode a été écrit afin de parler de son propre ressenti face à la perte de sa mère. « Ma mère est morte quand j’avais 27 ans dans un accident de voiture. Mais je n’ai vraiment pensé à exploiter ce thème que vers la saison trois (…) [cet épisode] est probablement la meilleure chose que j’ai faite et la meilleure chose que je ne ferai jamais, et je suis d’accord avec ça« .
À travers cet épisode Joss Whedon parle de sa vision du deuil et montre avec brutalité la mort, à travers le corps sans vie de Joyce, la mère de Buffy. D’ailleurs, cette dernière se retrouve désemparée face à cette mort naturelle, elle qui pourtant ne fait que de se battre et vaincre des forces surnaturelles. C’est ce qui rend aussi cet épisode d’autant plus triste et bouleversant.
Alexis Savona
Journaliste
