The Regime : la sérieuse obsession de la semaine
Publié le Par Marion Le Coq
Imaginer Kate Winslet en dictatrice décadente et impitoyable pourrait suffire comme argument pour vous convaincre de vous laisser appâter par le programme de The Regime, la nouvelle minisérie de HBO, mais voici tout de même tout ce que vous devez savoir sur votre future obsession série.
Sommaire
C’est quoi ?
Vous n’avez peut-être jamais osé imaginer Kate Winslet dans le rôle d’une dictatrice à la main de fer et c’est pourtant ce que nous offre The Regime, la nouvelle minisérie de la chaîne américaine HBO. Dans ce récit cousu d’humour noir, on suit la vie et les décisions politiques désastreuses d’Elena Vernham, une chancelière à la tête d’un régime autoritaire qui commence à s’effriter. Outre une paranoïa de plus en plus prononcée chez cette cheffe d’Etat, c’est son rapprochement avec le soldat Herbert Zubak qui va créer débat au sein des proches du pouvoir. Et pour couronner le tout, le pays va lui aussi commencer à se révolter face aux choix politiques dévastateurs d’Elena Vernharm.
Avec The Regime, plongez au cœur des décadences de la Chancelière pendant une année entière, divisée en 6 épisodes.
Y’a qui ?
C’est donc Kate Winslet (Titanic, Mare of Easttown) qui s’illustre à la tête de cette dictature dans temps modernes dans le rôle de la Chancelière Elena Vernham, tandis que son fidèle, le soldat Herbert Zubak est quant à lui campé par l’acteur belge, Matthias Schoenaerts (De rouille et d’os). Car, oui, The Regime jouit d’un casting international et on retrouve d’ailleurs le comédien français Guillaume Gallienne (The French Dispatch) dans le rôle du mari d’Elena. L’Américaine Martha Plimpton (The Good Wife), Les Anglais, Hugh Grant (Wonka, The Undoing) et Andrea Riseborough (Amsterdam) et l’Autrichien Karl Markovics (The Grand Budapest Hotel) font également partie du casting.
C’est où ? C’est quand ?
Le premier épisode de la mini-série The Regime sera disponible à partir du lundi 4 mars sur le pass Warner, disponible avec Prime Video. La suite sera diffusée à raison d’un nouvel épisode par semaine pour un final le 7 avril.
C’est un peu comme…
Si l’univers des séries aime se plonger dans la politique et la décortiquer dans des oeuvres sérieuses parfois idéalistes, tel qu’A la Maison Blanche, ou parfois cyniques, comme House of Cards, il y a des fictions qui préfèrent s’en remettre à l’humour. C’est notamment le cas de Veep, une série signée HBO et mettant en scène Julia Louis-Dreyfus en tant que Vice-présidente – plutôt incompétente – des Etats-Unis. Avec un humour allant de situations ridicules à parfois totalement gênantes, cette satire politique a su s’installer comme un véritable pilier de la comédie et The Regime semble suivre une direction similaire, au moins sur le plan de l’humour.
Dans la même veine, on pense aussi à The Great, la série de Hulu avec Nicholas Hoult et Elle Fanning. Car même si cette dernière s’inspire de personnages historiques, à savoir Catherine II de Russie et l’empereur Pierre III, les intrigues présentées sont totalement fictives. Là aussi, on se retrouve face à une oeuvre satirique alors que l’impératrice cherche à se débarrasser de son époux détestable. Une guerre de pouvoir présentée sous des traits humoristiques avec beaucoup d’esprit.
The Regime semble se rapprocher en tout point de ces fictions dépeignant des sphères politiques par le biais de l’humour noir, n’hésitant pas à tourner en ridicule ses personnages et donnant ainsi une nouvelle dimension à la série politique.
Le détail qui change tout
Comment ne pas se laisser séduire par The Regime avec un casting aussi brillant ? Car oui, outre le côté satirique et une bande-annonce qui vante déjà les prouesses humoristiques de cette minisérie, c’est aussi et surtout pour sa distribution, et notamment sa tête d’affiche, qu’on ne peut s’empêcher d’être séduit. Kate Winslet est une actrice qui n’a plus besoin de faire ses preuves et qui s’est déjà illustrée dans d’autres séries par le passé, avec Mare of Easttown, dans le rôle d’une policière ou avec Mildred Pierce en tant que mère dévouée. Dans The Regime, elle revient en Chancelière qui oscille entre personnage redoutable et loufoque, une prestation qui promet déjà de rester dans les annales.
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Marion Le Coq
Journaliste
