Justice League, Snyder Cut : 10 différences avec la version de Joss Whedon

Justice League, Snyder Cut : 10 différences avec la version de Joss Whedon

Que l’on préfère la version de Joss Whedon ou celle de Zack Snyder, une chose reste certaine, les deux films sont complètement différents l’un de l’autre. Voici 10 points sur lesquels ils se distinguent.

C’est en 2017 que la célèbre équipe de super-héros de l’univers de DC Comics, la Justice League — qui a par ailleurs inspiré la création des 4 Fantastiques — a débarqué au cinéma. Ce qui fût loin d’être pour le plus grand plaisir des fans ! Après des années à réclamer la version de Zack Snyder, au travers de pétitions, d’e-mails incendiaires ou de campagnes promotionnelles, les inconditionnels du réalisateur ont fini par gagner la bataille.

C’est ainsi en mars 2021 que le montage complet du cinéaste a pu être diffusé sur la plateforme HBO Max. Il va sans dire que les deux versions se distinguent en de nombreux points, retour sur 10 différences majeures.

La présence de Cyborg

Cyborg, joué par Ray Fisher, dans Justice Lague version Zack Snyder
© HBO Max

La différence majeure entre les deux versions du film concerne le personnage de Cyborg, incarné à l’écran par Ray Fisher. Dire que ce dernier est absent de la version de Joss Whedon est presque de l’ordre de l’euphémisme, tant il joue à peine le rôle de personnage secondaire dans l’intrigue et son impact flirte avec l’anecdotique. La Snyder Cut restaure sa position dans la Justice League et lui offre même une place centrale. Cyborg devient ainsi un super-héros essentiel à l’histoire et sa personnalité et son passé, beaucoup plus développés, font de lui un personnage auquel on peut s’attacher.

Le retour de Superman

Clark Lent alias Superman dans la Snyder Cut de Justice League, joué par Henry Cavill
© HBO Max

Un autre personnage qui a connu de grands changements n’est autre que Superman. Dans le montage introduit au cinéma en 2017, l’envie des studios de mettre en avant une version du héros bien plus légère est palpable. Souriant à l’excès, avec des punchlines kitsch, ce Kal-El là semble remplir toutes les demandes des fans ne supportant pas la première version « trop sombre » du DCEU. Dans la Snyder Cut, son personnage gagne en subtilité et ses intentions sont plus claires. On comprend d’avantage son importance, puisqu’il est expliqué lors de l’introduction que c’est son cri, sa mort, qui ont réveillé les Boîtes Mères et éveillé l’intérêt de Steppenwolf et, par extension, celui de Darkseid.

Le costume noir de Superman

Henry Cavill alias Superman dans la Snyder Cut de Justice League
© HBO Max

Restons sur le retour de Superman quelques instants pour parler d’un autre détail majeur : le fameux costume noir. Loin de vouloir aller de pair avec le visuel du film, cette tenue monochrome est une référence directe aux comic books, et notamment ceux ayant traité de la mort du héros. Dans les bandes-dessinées, ce costume est d’origine kryptonienne et permet à Kal-El de se régénérer et ainsi retrouver toutes ses facultés et super-pouvoirs. Un changement d’apparence iconique pour tous les fans de l’homme d’acier, qui étaient impatients à l’idée de le découvrir en version live-action. On peut néanmoins regretter que la partie sur la biologie kryptonienne ait été complètement mise de côté.

La bataille finale

La Justice League réunie
© HBO Max

L’ultime affrontement entre Steppenwolf et la Ligue des Justiciers se distingue sur plusieurs points entre les deux longs-métrages, à commencer par son lieu. Si chacune des versions place le combat au sein d’une ancienne tour nucléaire, le film de 2017 ajoute la présence de civils à proximité. A l’inverse, la Snyder Cut situe l’action dans une zone abandonnée. Flash et Cyborg jouent quant à eux des rôles primordiaux dans cette dernière partie. Notamment le premier qui, en plus d’éloigner les Parademons et apporter ce qu’il faut d’énergie électrique, parvient à remonter dans le temps grâce à la Speedforce, offrant ainsi une seconde chance à toute l’équipe.

Tels deux guerriers, Aquaman et Wonder Woman font une véritable démonstration de force, bien plus incisifs dans leurs mouvements et leurs attaques. Superman, de son côté, garde son assurance mais, comme mentionné précédemment, le côté kitsch et too much est abandonné laissant ainsi place à un héros puissant sans être dans la démonstration.

Wonder Woman et Aquaman

Aquaman, Wonder woman et Flash dans la Snyder Cut
© HBO Max

La caractérisation des personnages de Diana Prince et Arthur Curry est différente dans la Snyder Cut. A l’image de la bataille finale face à Steppenwolf, c’est davantage leurs côtés combatifs, courageux et plein d’abnégation qui sont mis en avant. L’Amazone est indépendante, une véritable guerrière qui ne reste pas en arrière, et mène l’équipe à la victoire. Si dans le précédent film Aquaman était une caricature du mâle alpha, dans cette nouvelle version, le seigneur des océans est beaucoup plus posé, même si sa fougue et son caractère de feu n’en sont pas pour autant effacés.

La tonalité

Zack Snyder, Ben Affleck et Gal Gadot sur le tournage de Justice League
© Clay Enos

« Trop sombre », voilà le commentaire le plus souvent donné lorsque le DCEU lancé par Zack Snyder est évoqué. Une interprétation plus sérieuse de l’univers de DC comics auquel les studios ont tenté de remédier, notamment en apportant la touche d’humour que l’on retrouve très souvent dans les films du MCU. Sans surprise, le réalisateur de Man of Steel et Batman v Superman est resté fidèle à lui même, optant plutôt pour une tonalité plus mesurée, profonde et solennelle, permettant ainsi aux spectateurs de prendre pleinement conscience de la gravité des évènements et de la mentalité des personnages.

Des univers visuels complètement différents

Barry Allen joué par Ezra Miller alias The Flash dans la Snyder Cut de Justice League
© HBO Max

Au-delà d’être différents en termes de tons, les deux films ne possèdent pas la même charte visuelle. Ainsi, la Zack Snyder’s Justice League arbore des couleurs désaturées et des tons sombres tirant vers le gris, rappelant ainsi le style bien connu du cinéaste et les longs-métrages précédents.

Batman et Wonder Woman

Batman joué par Ben Affleck dans Justice League
© HBO Max

La possibilité d’une idylle entre Diana Prince et Bruce Wayne a été quelques fois suggérée dans l’univers animé de DC Comics et dans les bandes-dessinées. Dans le film de Joss Whedon, leur attirance est loin d’être masquée et les deux partenaires montrent leur interêt mutuel. Chez Zack Snyder, hormis un bref moment d’égarement au début du film, ce potentiel couple est rapidement mis aux oubliettes.

La scène post-générique

Steppenwolf, dans la Snyder Cut de Justice League
© HBO Max

Au départ, ce ne sont pas un mais deux films Justice League qui devaient sortir au cinéma et tout a changé lorsque Zack Snyder a quitté le projet. Il n’est donc pas étonnant que la fin de son montage montre les nombreuses possibilités qu’offrait la suite prévue.

Le cauchemar de Bruce Wayne continue et le Joker de Jared Leto y fait une apparition remarquée. On apprend ensuite, grâce à Martian Manhunter, que le travail n’est pas terminé. Les héros doivent absolument localiser l’équation d’Anti-Vie avant Darkseid, et ainsi éviter une catastrophe, telle que la manipulation de Superman par ce dernier, soit la réalisation des visions du Chevalier Noir.

Darkseid

Darkseid dans Justice League
© HBO Max

Darkseid reprend sa place de grand méchant dans la Snyder Cut. Antagoniste par excellence de la Justice League, son absence dans le film de Joss Whedon était avant tout étonnante. Même s’il n’affronte pas l’équipe de super-héros, sa présence et son caractère impitoyable planent au-dessus de la tête de Steppenwolf, et son arrivée semble imminente.

Nella Chebbah

Nella Chebbah

journaliste cinéma et série

journaliste cinéma et série

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