Wish, Asha et la bonne étoile : l’obsession ciné de la semaine

Deux ans après la sortie d’Encanto : la fantastique famille Madrigal, les studios d’animation Walt Disney célèbrent leur 100ème anniversaire avec leur nouveau film, Wish : Asha et la bonne étoile. Une histoire de magie et de voeux, pour rappeler aux petits et aux grands de ne jamais cesser de rêver.

C’est quoi ?

A 17 ans, Asha s’apprête à passer un entretien pour devenir l’apprentie du roi de Rosas, le magicien Magnifico. Elle admire beaucoup ce dernier qui veille sur le royaume en prenant soin des habitants, dont il exauce régulièrement les voeux…du moins c’est ce qu’elle pensait. Alors, quand elle découvre que le souverain n’est pas celui qu’elle pensait être, la jeune fille va émettre un souhait en s’adressant aux étoiles, conduisant une véritable force cosmique à venir elle. Avec l’aide de la puissante et adorable Star et de son chevreau Valentino, Asha va donc devoir faire face au terrible Magnifico afin de sauver ses proches, ainsi que leurs rêves les plus chers.

Y’a qui ?

Réalisé par Chris Buck (La Reine des Neiges) et Fawn Veerasunthorn (Raya et le dernier dragon), Wish : Asha et la bonne étoile est porté par un casting français de choix. On y découvre Océane Demontis dans le rôle titre, aux côtés de Lambert Wilson (Barbecue), qui prête, lui, sa voix à Magnifico. Le reste de la distribution compte également Isabelle Adjani (Voleuses), Gérard Darmon (Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre), Donald Reignoux (La Reine des Neiges), Camille Timmerman (Encanto) et Tom Almodar (Encanto).

La version originale du film Wish, quant à elle, jouit aussi de nombreux talents hollywoodiens, à l’image d’Ariana DeBose (West Side Story), Chris Pine (Donjons et Dragons), Alan Tudyk (Peter Pan et Wendy), Angelique Cabral (Life in Pieces), Victor Garber (The Flash) et Evan Peters (Dahmer).

C’est un peu comme…

L’écart entre Encanto : la fantastique famille Madrigal et Blanche-Neige et les sept nains est immense et, pourtant, Wish : Asha et la bonne étoile s’inspire autant de l’un que de l’autre. Et, pour cause, le film emprunte à tous les longs-métrages d’animation que le studio a produits depuis son lancement en 1923. Qu’il s’agisse de l’animation 3D des derniers classiques ou des paysages en 2D des tout premiers, cette nouvelle histoire s’inspire des éléments qui ont fait le succès de la maison aux grandes oreilles. C’est pourquoi son esthétique a été travaillée avec soin, mêlant différents genres d’animation pour un résultat singulier, qui rend hommage aux débuts du monde enchanté, comme à ses créations plus contemporaines. Le tout, sublimé par une palette de couleurs à prédominance bleue et violette, qui vient apporter un peu de douceur et de magie à l’ensemble. 

Le scénario de Wish écrit par Jennifer Lee et Allison Moore comprend, lui aussi, tous les codes de fabrication Disney les plus iconiques qui ont servi à l’élaboration des films depuis près d’un siècle. Une héroïne au fort caractère, un grand méchant, un petit compagnon très mignon, de la magie, des voeux et…des chansons, tout y est ! Il s’agit donc de la recette type, saupoudrée toutefois d’un peu de modernité avec davantage d’inclusivité, d’émancipation féminine et beaucoup moins de romantisme. En d’autres termes, du vintage revisité pour l’univers de Mickey !

Le détail qui change tout ?

Dans Wish : Asha et la bonne étoile, il n’est pas question d’un détail, mais de plusieurs dizaines de détails. Pour fêter les cent ans des studios, l’équipe du film s’est ainsi amusée à cacher de nombreux clins d’oeil et autres références aux célèbres classiques d’animation afin de vraiment marquer le coup. A l’image d’un Spider-Man : No Way Home qui multipliait les cameos, Wish joue donc avec les easter-eggs, dissimulés de manière plus ou moins subtile.

« Même si ce film célèbre les 100 ans, dans l’esprit de Walt et toutes ses innovations, nous avions besoin de créer quelque chose de nouveau, donc nous étions inspirés par l’idée de faire un conte de fée original, qui puisse tenir tout seul avec ses propres personnages originaux, sa musique originale, mais on espère également que les spectateurs ressentiront la nostalgie des anciens films que nous y avons insufflée », a expliqué Fawn Veerasunthorn à Serieously. « Nous sommes également des fans de Disney, donc quand nous avons fait ce film, nous avions certains standards à respecter ou même à dépasser pour les fans, afin qu’ils puissent profiter pleinement de l’expérience ». 

De ce fait, les animateurs ont glissé tout un tas de références dans les images et l’histoire de Wish, à tel point que les réalisateurs eux-mêmes ne sont pas sûrs du nombre exact de détails qui se trouvent désormais dans leur film. « On nous a dit qu’il y en avait plus de 100 », a confié Chris Buck, sans pouvoir nous donner un chiffre précis. Vous l’aurez donc compris, il va falloir vous montrer particulièrement attentif, pour avoir une chance de déceler tous les petits secrets de cette nouvelle aventure, qui n’attendent qu’à être découverts.

Retrouvez Wish : Asha et la bonne étoile dès ce mercredi 29 novembre au cinéma.