Grand Hôtel : 3 intrigues moralement douteuses qui donnent des frissons

Alors que le Grand Hôtel se cache sous son image de luxe, calme et volupté, les secrets qu’il renferme sont, quant à eux, terriblement obscurs. Retour sur les intrigues les plus gênantes de la série, qui défient toutes les lois de la bienséance.

Il arrive parfois que les scénaristes jouissent d’une liberté absolue, qui les mène vers des horizons brumeux et moralement discutables. L’histoire de Grand Hôtel semble ainsi tester les limites des spectateurs, avec plusieurs intrigues relativement audacieuses. De quoi faire hérisser les poils de certains.

Le père, le fils ou les deux ?

Pour Hélène (Flore Bonaventura), tous les moyens sont bons pour être avec l’homme qu’elle aime. Folle amoureuse d’un Benjamin Marchand (Bruno Solo), qui ne la regarde plus, la jeune femme de chambre du Grand Hôtel décide de le rendre jaloux en adoptant des méthodes franchement douteuses. Elle séduit ainsi le fils de son cher et tendre et entame une relation très sérieuse avec lui. Dîner en famille, promesses d’avenir, cadeaux onéreux, Will Marchand (Maxence Danet-Fauvel), lui offre tout ce qu’elle veut. Seulement, malgré tous ses efforts, elle n’obtient absolument pas le résultat escompté. Son amant ne revient pas vers elle, bien au contraire ! Il s’éloigne le plus loin qu’il peut et met tout en œuvre pour la séparer de son fils. En d’autre termes, à vouloir trop jouer entre le père et le fils, elle les perd tous les deux.

Une nuit d’amour, un cadavre ou les deux ?

Vouloir faire accuser un innocent pour un meurtre qu’il n’a pas commis arrive très régulièrement dans les fictions télévisées. Ce qui est beaucoup plus rare et sérieusement dérangeant, c’est de placer le corps nu d’un cadavre contre celui d’un homme endormi. Anthony Costa (Victor Meutelet) se réveille ainsi tout heureux de la nuit qu’il vient de passer avec Margaux Vasseur (Solène Hebert), commence à lui caresser l’épaule et réalise que ses doigts sont en train de glisser sur la peau glacée d’une de ses collègues, raide morte. Le genre d’aventure cauchemardesque que l’on ne souhaite à personne, pas même dans cette série !

Un gigolo pour la mère, pour le fils ou pour les deux ?

Le fait que Suzanne de Mariese (Anny Duperey) emploie un jeune gigolo brésilien pour son plaisir pourrait en choquer certains, mais reste encore une intrigue piquante typique des scénarios de séries télévisées. En revanche, le fait qu’elle emploie en réalité ce gigolo pour le plaisir de son propre fils (Matthias Van Khache) – qui par ailleurs, est marié avec une femme – est un poil plus perturbant. La grande dame joue ainsi les entremetteuses, si ce n’est les maquerelles, pour satisfaire les besoins inavoués de son fils. Elle s’implique alors dans une affaire de prostitution moderne, doublée d’un cas d’adultère. Encore une sacrée affaire pour le Grand Hôtel !