Rosemary’s Baby : 5 anecdotes à connaître sur le célèbre film d’horreur

Emblématique thriller d’épouvante de Roman Polanski, Rosemary’s Baby a marqué toute une génération de spectateurs, mais également l’histoire du cinéma. Récompensé aux Oscars et aux Goldens Globes, le film s’est inscrit dans les grands classiques de l’horreur et continue aujourd’hui encore de faire frissonner les plus curieux. Découvrez alors 5 secrets et autres anecdotes à connaître absolument sur ce long-métrage iconique.

Rosemary’s Baby est adapté d’un roman

Si le scénario de Roman Polanski a été salué par la critique, Rosemary’s Baby est en réalité l’adaptation du livre éponyme de l’auteur américain Ira Levin. Publié en 1967, ce roman fantastique raconte donc l’histoire de Rosemary et de son mari Guy, mais s’intéresse bien plus à la question religieuse que le film du réalisateur polonais. L’héroïne est effectivement issue d’une famille iralndo-américaine catholique et a dû couper les ponts avec ses proches après avoir épousé un protestant non pratiquant. Une partie de son intrigue est donc centrée sur son approche de la foi et son retour auprès des siens. 

Par ailleurs, le romancier a également écrit une suite au Bébé de Rosemary en 1997, intitulée Le fils de Rosemary. Ce deuxième ouvrage raconte alors le plan machiavélique d’Andy, le descendant du diable, pour décimer l’humanité. A l’aube de l’an 2000, ce dernier, qui est devenu un leader très respecté, demande au monde entier d’allumer une bougie le 31 décembre 1999. Une bougie contenant en vérité un gaz toxique, capable d’exterminer tous les habitants de la planète. 

Plusieurs suites sur le petit écran

Bien que le deuxième roman de Ira Levin n’ait jamais été porté au cinéma, Rosemary’s Baby a connu d’autres suites et adaptations à la télévision. En 1976, Qu’est-il arrivé au bébé de Rosemary ? a été diffusé sur le petit écran. Avec l’actrice Patty Duke en tête d’affiche et Ruth Gordon, qui a repris son rôle de Minnie Castevet pour l’occasion, le téléfilm suit les péripéties de Rosemary et son fils Andrew, appelé Adrian par les membres de la secte, désormais âgé de 8 ans. Et alors que les disciples des Sorcières du Démon sont bien déterminés à élever le petit garçon comme leur chef spirituel, sa mère tente par tous les moyens de s’enfuir et de le protéger. 

En 2014, une nouvelle adaptation du roman a ensuite été proposée par la chaîne NBC sous forme de mini-série, découpée en deux parties. Cette fois-ci, l’intrigue a été déplacée à Paris, où le couple Woodhouse s’installait en raison du travail de professeur de Guy. Le duo principal était alors formé par la comédienne Zoe Saldaña (Les Gardiens de la Galaxie) et Patrick J. Adams (Suits), tandis que Jason Isaacs (Harry Potter) et Carole Bouquet (Trop Belle pour toi) incarnaient les angoissants Castevet. 

Mia Farrow ignorait qu’elle parlait avec Tony Curtis

Lors de la scène pendant laquelle Rosemary téléphone à Donald Baumgart, Mia Farrow ne savait pas quel acteur se cachait derrière le personnage. Roman Polanski avait omis cette information afin de déstabiliser la comédienne et de capturer son sentiment de confusion. Son plan a parfaitement fonctionné puisque cette dernière a reconnu la voix, mais a été incapable de l’associer à un visage, ce qui l’a plongée dans un profond malaise. Il s’agissait en réalité de Tony Curtis, célèbre acteur hollywoodien des années 50-60, qui a notamment joué dans Certains l’aiment chaud, Spartacus ou encore L’étrangleur de Boston. 

Mia Farrow a réellement mangé du foie cru

Alors qu’elle était végétarienne au moment du tournage de Rosemary’s Baby, Mia Farrow a accepté de manger du foie cru pour les besoins d’une scène. Roman Polanski souhaitait ainsi filmer l’actrice avec le plus d’authenticité possible et lui a donc demandé de manger véritablement des abats. Une grande épreuve pour la comédienne qui a donné de sa personne pour se glisser dans la peau de la jeune femme enceinte.

Mia Farrow a vraiment marché au milieu de la circulation new-yorkaise

Toujours avec ce même sens du détail et du réalisme, Roman Polanski a demandé à Mia Farrow de s’élancer, le regard hagard, au milieu du trafic new-yorkais. Dans son autobiographie, l’actrice raconte : « Alors que l’on tournait sur Park Avenue, il a eu l’idée que je devais distraitement traverser la rue au milieu de la circulation, sans regarder ni à droite ni à gauche. ‘Personne ne va percuter une femme enceinte’, s’est-il amusé, faisant référence à ma prothèse abdominale. Il a dû lui même s’occuper de filmer avec la caméra, car personne ne voulait le faire. J’ai pris une grande inspiration – un sentiment d’étourdissement et d’euphorie m’a envahie. Ensemble, Roman et moi avons marché devant les voitures qui arrivaient – avec Roman du côté opposé, donc j’aurais été renversée en premier ». 

Encore une fois, la comédienne américaine s’est plongée corps et âme dans sa performance, faisant fi du danger, afin de livrer un résultat saisissant. Les risques encourus avaient beau être élevés, cette dernière a compris l’impact que pouvait avoir une telle scène sur les spectateurs. D’ailleurs, ce passage reste aujourd’hui encore marquant pour le public, qui se souvient avoir retenu son souffle pendant toute la durée de la traversée. 

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